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PIRATES DES CARAIBES jusqu au bout du monde, Gore Verbinski 2007, Johnny Depp, Orlando Bloom (science fiction)@ ()

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PIRATES DES CARAIBES jusqu au bout du monde, Gore Verbinski 2007, Johnny Depp, Orlando Bloom (science fiction)@ ()    (agrandir)


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L'âge d'or de la piraterie touche à sa fin. Même le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.

TELERAMA
On en était où, déjà ? Johnny Depp, pirate dandy et timbré, venait d’être avalé par le Kraken, un monstre à tentacules. Keira Knightley ne se pardonnait pas d’avoir trahi le beau boucanier. Quant à Orlando Bloom, il avait retrouvé son papa et promis de revenir le sauver. Le deuxième volet de la trilogie, Le Secret du coffre maudit, nous avait laissée trempée et sur notre faim. En allant « jusqu’au bout du monde », Pirates des Caraïbes 3 charge la chaloupe jusqu’à la gueule pour clore toutes ces pistes du récit restées flottantes. On a parfois l’impression que Gore Verbinski a forcé sur le rhum. Entre deux malédictions et une kyrielle d’abordages qui laissent baba, il accuse de légers coups de barre. Mais l’ivresse a aussi des conséquences burlesques et surréalistes. Multipliant les Johnny Depp ou transformant des cailloux en une marée de crabes, Verbinski ose déboussoler. Des bas-fonds suintants de Singapour à un étonnant congrès de piraterie, son film d’aventures multiples a un sacré souffle.
À sa proue, survoltés, Keira Knightley et Geoffrey Rush volent la vedette à un Johnny Depp un peu mécanique. Romantique derrière les hectolitres d’embruns et les réjouissants décors, ce dernier volet laisse poindre de grands thèmes − sacrifice, deuil, amours noyées. Et l’on pense un instant à la fin de Titanic lorsque le Black Pearl croise de petites embarcations mal éclairées dont les passagers dérivent vers le royaume des morts.